Présentation de l'éditeur :
Mai 68 comme si l'on y était !
50 ans, déjà, qu'ont eu lieu les « événements » de Mai 68. Si certains slogans sont devenus familiers, les ados savent-ils vraiment en quoi et à quel point ces événements ont bouleversé la société française? Cet ouvrage se présente comme un carnet à la fois intimiste et épique, pour que les jeunes générations puissent comprendre de l'intérieur cette lame de fond qui déferla sur les valeurs traditionnelles de la société.
Le narrateur, Michel, est un pigiste de 24 ans. Au journal, on ne prend pas vraiment au sérieux les désordres étudiants qui ont commencé à la faculté de Nanterre en mars et personne ne se propose, à part Michel, pour rapporter les faits. Il est à une terrasse de café place de la Sorbonne le 3 mai 1968...
Dans son carnet de bord, Michel consigne aussi bien les événements auxquels il assiste au cours de ses pérégrinations dans Paris que les rencontres faites durant ce mois de mai frénétique et inoubliable. Un carnet où l'on croise les grandes figures, Dany le rouge, le Général, Sartre. Où l'on retrouve l'esprit de Mai 68 qui a animé les manifestants, habillé les murs et résonné dans les rues avec ces tracts, affiches, slogans, autant de témoignages d'une époque inventive et pleine d'espérances.
Ce n'est pas une reconstitution minutée, mais un instantané qui tâche de transmettre une impression juste de Mai 68, au-delà des querelles idéologiques et des relectures contemporaines. Un bel ouvrage en bichromie en hommage à l'effervescence créative de ce mois mythique.
L'avis d'Audrey:
"C'était hier que la France vécut ce soulèvement romantique et insensé dont son histoire est pavée. Oui, c'était hier que fleurissaient les pavés de mai dans le Quartier latin..."
Voilà les quelques lignes qui clôture la postface de ce merveilleux roman graphique.
Nous voilà 50 ans après les fait. Et les souvenir de ce journaliste se rappellent à lui. Le narrateur, plutôt l'auteur de ces carnet est un jeune journaliste, fraîchement sorti de la Sorbonne, qui revient sur ses pas d'étudiant à la rencontre des manifestants. Il fait beau, nous sommes au mois de mai 1968 et Paris va reprendre des allures de Barricades, comme sous la Commune.
Nous suivons les esquisses sous fond de rouge et noir. Les traits de plumes improvisées auquel se mêle un récit se voulant objectif des événements parisiens.
J'ai réellement pris plaisir à découvrir ou redécouvrir les hommes célèbres de cette tourmente. Les politiciens, les étudiants, les artistes des beaux arts. Tout comme j'ai pris plaisir à tourner les pages et à me me rappeler les fameux slogans devenus cultes aujourd'hui. il est intéressant de se dire que nos enfants ont peu d'idées de ce que fut cette révoltes, et ne connaissent même pas certaines de ces phrases devenues célèbres. j'aime me dire que ce type d'ouvrage graphique, agréable à lire, peut leur offrir une bonne idée de cet événement. Tout comme il peut nous replonger, nous enfants nés juste après cette époque, dans l’atmosphère d'une tourmente populaire sans précédent qui a laissé des marques.
Ce fut une très jolie rétrospection de mai 68 sous forme de roman graphique, telle une BD. Un carnet de bord qui nous emporte dans ce tourbillon et revient sur des éléments socio-politiques d'une France gaulliste à la dérive...
J'ai adoré l'ambiance du livre et ses choix narratifs. Que ce soit le style et les points de vue de ce jeune narrateur ou les illustrations toutes de rouge si symbolique. Mais surtout lire la reprise ds fameux slogans et lithographies de l'époque devenues célèbres aujourd'hui.
Une lecture pour tout âge pour fêter les 50 ans de Mai 68...
"Je n'étais ni gaulliste ni marxiste, anarchiste pas plus. Je n'ai rien fait d'exceptionnel, ni fait preuve de bravoure en une quelconque circonstance; respirer l'odeur des gaz lacrymogènes et courir Paris en tous sens comme un forcené est loin d'être héroïque. Néanmoins, me reste en mémoire, comme une hallucination, la chance qui m'a été donnée de vivre ces moments, d'assister à des faits qu'on trouve aujourd'hui dans les livres d'histoire, d'être emporté par une fièvre délirante dont je n'ai jamais plus trouvé la pareille."
"Je n'étais ni gaulliste ni marxiste, anarchiste pas plus. Je n'ai rien fait d'exceptionnel, ni fait preuve de bravoure en une quelconque circonstance; respirer l'odeur des gaz lacrymogènes et courir Paris en tous sens comme un forcené est loin d'être héroïque. Néanmoins, me reste en mémoire, comme une hallucination, la chance qui m'a été donnée de vivre ces moments, d'assister à des faits qu'on trouve aujourd'hui dans les livres d'histoire, d'être emporté par une fièvre délirante dont je n'ai jamais plus trouvé la pareille."
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