Résumé:
Suite à l'échec de l'attaque du Conclusar, les combattants de l'Aube ont été décimés, Tim a disparu et Solstan est passé à l'ennemi.
Elia, activement recherchée par le Palatium, doit fuir la Cité pour survivre.
Dans un monde fait d'injustice et de violence où les Passeurs d’Âmes ont désormais les pleins pouvoirs, elle devra affronter le pire.
Seule face à la puissance du Palatium, saura-t-elle se relever et sauver ceux qu'elle aime ?
L'avis d'Audey:
Voici le troisième et dernier tome de cette dystopie, trilogie young-adult qui n'a rien à envier à "Hunger Games " ou "Divergent".
Ce troisième tome est toujours aussi sombre, apporte son lot de drames. Elia découvre ce qui s'est réellement passé durant l'attaque du Conclusar. Sol revêt l'uniforme de Défenseur, et malgré lui adopte aussi cette attitude autoritaire qui va avec. Arhia se morfond dans le secteur Nord, quand à Tim il est toujours porté disparu. Petit à petit, les différents personnages, héros de cette tragédie, vont se recroiser. Les sentiments ont évolué, chacun ne sait plus sur qui compter, le traître des combattants de l'Aube n'a toujours pas été démasqué, et la colère laisse place à une certaine résignation. Chaque personnage plonge un peu plus dans le désarroi, le désespoir, jusqu'au moment où chacun recroise un de ses amis de la première heure, et voit en l'autre un salut, une raison de combattre à nouveau.
J'ai particulièrement aimé comment l'auteur mêle les sentiments si forts des personnages, leur psychologie avec l'action. Chacun prend finalement conscience de certaines choses, de ce qu'il ressent, sans plus aucun tabou, mais surtout d'un rôle qu'il devra jouer, un destin qui l'attend finalement depuis le début de cette histoire.
Nous en apprenons davantage sur Elia. Mais surtout, nous attendons patiemment que Sol et elle s'avouent enfin leurs sentiments réciproques, et nous frémissons lorsque Alek et Arhia sont à nouveau confrontés à leurs passions.
Mais surtout, j'ai réellement retrouvé cette ambiance si oppressante chère à ce genre, la dystopie. Une anticipation qui nous glace le sang et nous rappelle les années noires de notre Histoire avec un grand H. Celle des ségrégations, des "ghettoïsations", des exécutions en place publique, de la propagande, la censure et la manipulation des foules. Celle des camp de travaille qui cache une finalité bien plus tragique. Tout est parfaitement bien mené, dans un rythme et un suspense qui s’accélèrent au fur et à mesure du récit. Notre cœur bat au fil des pages.
J'ai été séduite par cette trilogie, qui, comme je le disais au départ, n'a rien à envier aux plus célèbres du genre. Marie Vareille dans son style fluide nous offre un beau récit pour jeunes lecteurs et moins jeunes. Le tout, histoire comme styles, sont assez mature pour être apprécié du plus large lectorat.
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