Quatrième de couverture:
Les prophéties n’existent que si quelqu’un a suffisamment de courage pour les réaliser.
Elia est une Passeuse d’Âmes, un être sans émotions. Elle doit exécuter ceux qui sont devenus des poids pour la société : vieux, malades, opposants… Mais un jour elle ne parvient plus à obéir aux ordres et s’enfuit dans la région la plus déshéritée du pays, là où les Passeurs d’Âmes sont considérés comme les pires ennemis. Au plus profond d’immenses mines à ciel ouvert, Elia découvrira, telle une pépite, une destinée qui la dépasse.
L'avis d'Audrey:
J'ai été attirée par cette couverture, tout en me disant qu'elle faisait assez jeunesse, et qu'elle nous présentait encore une fois une héroïne rousse... Une de plus! la littérature jeunesse est envahie de rousses ! J'avais lu quelques bons avis, alors je me suis lancée dans le roman, premier tome d'une série, sans trop attendre quelque chose d'extraordinaire. Et puis ce fut finalement un véritable coup de cœur !
Je suis tombée sous le charme d'Elia, de cet univers terrible, de cette aventure au cœur d'un monde post apocalypse, de cette dystopie dramatique et envoûtante. Je suis tombée sous le charme de tous les personnages secondaires, du rythme sans répit, des choix audacieux narratifs, et j'ai englouti le roman en une journée complètement frustrée de ne pouvoir continuer le tome 2.
Me voilà embarquée par une bonne dystopie pour adolescents de la trempe de la série "Legend" de Mari Lu, ou encore de "Red Queen" et du déjà classique "Hunger games". Une de ces dystopies qui vous embarque dés la première page sans vous lâcher jusqu'à arriver à la dernière. Un de ces récits captivant et à la fois émouvant par tant de noirceur, qui vous prend aux tripes et vous plonge dans la noirceur de destins tourmentés, dans l'héroïsme et le courage de personnages attachants et touchants. Pas de fanfreluches, pas d'histoire d'amour, pas de rose bonbon, mais du drame, du chaos, de l'injustice, de la souffrance.
Dans ce tableau noir Elia est une jeune fille qui découvre au fil de sa mésaventure qui elle est et ce qu'elle veut faire de sa vie. Elle devient une rebelle de plus en plus affirmée du début à la fin du récit. Entre la jeune fille soumise du début et celle prête à tout de la fin, Elia en fait du chemin. A travers elle, nous découvrons les abysses des Nosobos, ces êtres exploités et affamés tels des esclaves d'une société dictatoriale et inégalitaire. Elia qui vient d'un monde protégé, de la caste supérieure, celle des dirigeants vivait dans le confort, ne souffrant que des railleries de ses camarades sur ses cheveux camouflés, sa solitude ou son travail de chasseuse d'âme. Malgré tout elle se sent plutôt heureuse auprès de son père et de sa petite sœur. Jusqu'au jour où un de ses actes va faire basculer sa vie. Tout son monde va s'écrouler, elle deviendra en un clin d’œil une fugitive, une Nosobas. Elle connaîtra le travail dans la mine, la faim, la souffrance, mais découvrira un autre aspect de la société, de Tasma, cet îlot préservé des guerres qui ont anéantie la Terre. Elle découvrira la chaleur humaine, les mains tendues, l'affection...
C'est une dystopie haletante. Nous suivons Elia dans ses malheurs. Pas un chapitre ne se passe sans qu'il ne se passe quelque chose qui ne nous tienne en haleine.
Elia découvrira quelque chose qu'elle n'a jamais connu, l'amitié, la solidarité, l'entraide. Et à travers sa fuite nous nous attachons à Tim, Arya, et Solstan. Une équipe. Une bande d'amis soudée comme une famille. On sent qu'une histoire d'amour peut naître de ce quatuor, mais rien ne s'affirme, cela reste très secondaire, derrière une aventure bien plus grande. Et j'ai réellement envie de lire la suite pour savoir si l'auteur va faire naître des sentiments plus affirmés chez ses personnages... Mais rien de sûr car l'auteur malmène ses héros qui n'ont pas une seconde de répit pour penser à autre chose que survivre. Mais elle nous glisse finement quelques petits indices, quelques regards, quelques gestes ou paroles qui sous entendent autre chose... et c'est cela que j'aime, aucune effusion, aucune histoire d'amour qui part en un clin d’œil, mais des personnages pudiques et maladroits, brefs assez crédibles.
J'ai passé un très bon moment. Je n'ai finalement pas du tout trouvé ce titre trop jeunesse, mais très bien écrit et bien mené. véritablement captivant, si bien que je donne sans hésitation mon coup de cœur !
C'est vrai que dernièrement les héroïnes sont plutôt rousses... Je n'avais pas remarqué llllolllol Sinon, ce livre me fait plutôt envie. L'univers semble intéressant !!!
RépondreSupprimerIl est dans ma pàl, ton avis me donne envie de vite le sortir !
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