mardi 3 janvier 2012

Les chroniques de Mackayla Lane - Tome 1

 

Résumé :

'' Ma philosophie tient en quelques mots : Si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les gommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour...le sexe. 
Au fait, je m'appelle Mackayla Lane. Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle : Nous sommes nombreux.
La mauvaise `nous sommes le dernier rempart contre le chaos.''

Avis d’Alily & d’Audrey
 
Karen Marie Moning est une auteur que nous adorons! Elle a écrit entre-autres : Le pacte de Mackeltar,  La punition d’Adam Black, ou encore la série Highlanders qui reparaît récemment aux éditions j’ai lu. Sauf que si vous avez aimé ces histoires d’amour très romantiques et fleur bleue, sous couvert d’atmosphère historique et fantastique, Les chroniques de Mackayla Lane sont complètement différentes. On retrouve son style impeccable, une lecture facile, des chapitres qui s’enchaînent avec une rapidité inouïe. On retrouve le monde des faës, les mythes et la culture celtes, chère à son cÅ“ur. Mais, là où, dans ses précédents romans, l’histoire d’amour était l’élément principal de l’intrigue, ici il n’y en a pas, il n’y a pas ou peu de place pour l’amour.
Et pourtant… C’est avec un plaisir mêlé d’une subtile jubilation, que l’on referme ce roman avide de commencer dans, l’instant même, les autres tomes !
Ainsi, Les chroniques de Mackayla Lane, sont devenues pour beaucoup, nous y compris, une de nos séries préférées, voire de nos séries cultes.

Pour ceux et celles qui veulent se lancer à lire de la bit-lit, cette saga peut s’avérer une très bonne première lecture, car quoi que classéé bit-lit, elle n’est en rien choquante, à tous points de vue. C’est une lecture soft mais sombre comparée à d’autres.
Soft, dans le sens où, le style est très soigné, l’histoire est réfléchie et intelligente, il n’y a, à aucun moment, de violence excessive, de scène hot, ou de répliques vulgaires. Toute l’intrigue repose sur un suspense haletant.
Sombre, car on n’est pas, malgré le caractère sympathique et exubérant de notre héroïne, dans une histoire propre et facile. Loin de là.

Effectivement, tout commence avec la disparition soudaine de la sÅ“ur de Mackayla. Celle-ci, a été retrouvée morte dans une ruelle sombre de Dublin, où elle était partie faire ses études. N’ayant aucune nouvelle sur l’enquête, Mac décide de prendre les choses en main et de se déplacer elle-même jusqu’en Irlande pour avoir des réponses sur une tragédie qu’elle a du mal à encaisser. Alina était sa sÅ“ur adorée, sa complice, sa confidente, sa sÅ“ur chérie...
Arrivant sur place, elle se rend compte que des choses, ou plutôt des personnes ce comportent étrangement avec elle.
Le récit est à la première personne, tel un journal, nous avons droit aux « chroniques de Mac », telles qu’elle vit les évènements au quotidien. Ainsi il est assez facile de nous attacher à cette narratrice/héroïne. Cela est d’autant plus facile, qu’elle a beaucoup de caractère sous sa couche de vernis ou plutôt sous son camouflage de « poupée Barbie ». Les apparences sont trompeuses et nous découvrons avec bonheur une fille qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle est maître d’elle-même, ne lâche jamais l’affaire, aussi têtue que sympathique. Elle est indépendante et fière. Avouant aussi facilement ses forces comme ses faiblesses, elle est attachante à outrance.
Malgré les difficultés qu’elle rencontre, elle décide de poursuivre ses recherches. En s’embarquant dans la recherche du meurtrier de sa sÅ“ur, elle s’embarque par la même occasion dans la découverte d’un monde complètement différent du sien. Celui des faës. 

Elle aboutit  un jour, par hasard, au coin d’un quartier sombre et désert, dans une librairie, Barrons-Bouquins & Bibelots. Là, elle fait la connaissance de Jéricho Barrons, propriétaire des lieux, mais aussi, homme charismatique et sexy semblant savoir certaines choses troublantes à cacher. L’histoire commence lorsqu’elle rencontre ce dernier.
Jéricho Barrons est un personnage très intéressant, le mot est faible, plutôt intrigant, captivant, obsédant, seraient des termes plus appropriés... L’auteur le décrit très séduisant, mais il est surtout très mystérieux, semblant garder précieusement  de lourds secrets. Tout en lui est une énigme. Ces agissements, ses paroles, son attitude et sa démarche de félin…tout quoi !
Et ses répliques cinglantes adressées à ‘’Mademoiselle Lane’’ alias Mackayla,  (il rechigne à l’appeler par son prénom, tout comme à être agréable envers elle),  sont un pur délice.
Leurs conversations qu’on peut qualifier de pimentées, deviennent un jeu dans l’intrigue. On jubile lorsqu’ils s’échangent quelques mots, on est triste ou déçu lorsqu’ils se séparent !
Jéricho/ Mac, on en veut toujours plus.
Et c’est là que m’auteur joue beaucoup avec nous, car elle nous donne ces petits délices de lecture avec une farouche parcimonie…Elle se plait à laisser leur relation s’installer au fil de la série.
Alors pour les amateurs de relations amoureuses rapides et passionnées, passez votre chemin ! Ici la patience, mais aussi les bons mots sont de rigueur. Tout se joue verbalement entre ces deux là, et pas dans un lit ! Ca nous change un peu de certaines séries bit-lit trop clichées.

Pour les amatrices de beaux « mâles », n’oublions pas un personnage important, Vlane. Vlane est un faë avec le pouvoir de faire naître certains fantasmes ou orgasmes.  Il est très sensuel et très plaisant à lire. On s’y attache facilement, car à côté de Barrons, il est plus facile à cerner, à apprécier. Lui aussi se lie à Mac et joue de ses talents.

Pour conclure, on passe certainement à côté d’une excellente saga si on ne la lit pas.


11 commentaires:

  1. allez à nos bouquins...partons à la chasse aux meilleures répliques de Jericho!

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  2. @audrey, @jess: bon boulot pr votre chronique commune, très bien décrite et réaliste. Si je n'avais pas dja lu la série, ca me donnerait envie de commencer :)
    Pr celles qui ne l'ont pas encore lu, jettez-vous dessus !!! Mac est une héroïne à laquelle on voudrait toutes ressembler. Et Jericho, c l'homme qu'on voudrait toutes avoir ;) (malgré son caractère "spécial")

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  3. Dine allez trouve nous ta citation préférée!

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  4. Je ragarde ds le tome 1 celle que j'ai préféré et je vous redis ca ;)

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  5. "-Rentrez dans votre pays, mademoiselle Lane. Mariez-vous tant que vous êtes encore fraiche, faites des enfants et vieillissez tranquillement auprès de votre gentil play-boy.
    Sa remarque, me fit l'effet d'une giclée d'acide. D'accord, on me considérait comme une jolie fille, agréable à regarder dans le genre blonde et bronzée, et je plaisias aux garçons. D'accord, j'aimais le rose, les bijoux dorés et les talons hauts, et je ne me privais pas d'en porter. Pour autant, je n'étais pas une poupée Barbie, et ce bon vieux Ken me laissait indifférente- surtout depuis que j'avais enlevé son pantalon et vu ce qu'il lui manquait."...

    Cela résume assez bien le personnage de Mac.

    Maintenant il faut trouver ce qui caractérise le mieux Jéricho...
    Au boulot!

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  6. Ma ptite citation ;)

    "Il appuya sur le dernier interrupteur et se tourna vers moi. Je ne pus réprimer un mvt de recul lorsqu'il m'apparut ds la pleine lumière qui l'environnait à présent de toutes parts. Jusqu'à cet instant, je ne l'avais pas vu tel qu'il était exactement. Jéricho Barrons n'était pas seulement viril, il était charnel, ds le sens le plus animal du terme, au point qu'il en devenait inquiétant.
    [...]
    De quels coins du mde étaient issus ses ancêtres, pour l'avoir doté d'un physique aussi hors du commun?
    -Au fait p, d'où venez-vous? Demandai-je. Vous n'êtes pas irlandais.
    Tout en parlant, j'avais reculé d'un pas, mal à l'aise. Il me jeta un regard interloqué, comme s'il ne savait ds quelle boite me classer, ni ss quelle étiquette. Puis, après un instant de réflexion suivi d'un haussement d'épaules indifférent, il répondit:
    -Je suis basque et celte. Picte, pr être précis, mais je suppose que la subtilité vous échappe.
    [...]
    Je n'aurais pas cru qu'il pût exister un assemblage génétique aussi explosif !
    Je compris que j'avais prononcé cette dernière réflexion à voix haute lorsqu'il me répondit d'un ton détaché:
    -Vous venez pourtant d'en croiser un ds la rue,.........."

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  7. "Ses yeux se posèrent sur mon décolleté, où ils s'attardèrent quelques instants. Lorsqu'il reporta son attention sur la cassette, je laissai échaper un long soupir, comme si, sans m'en rendre compte, j'avais retenu mon souffle. Puis je demeurai immobile, en proie à un trouble indescriptible.
    Barrons venait de poser sur moi le regard le plus brûlant, le plus sensuel, le plus sexuellement explicite que j'aie jamais vu...et j'étais à peu près certaine qu'il ne s'en était même pas rendu compte.
    Quant à moi, j'avais les joues en feu, le souffle court, les eins envahis d'une chaleur lourde. Ce qui n'avait aucun sens. Car même si Jéricho Barrons n'avait que sept ou huit ans de plus que moi, même si je n'étais pas aussi insensible que je l'aurais voulu à son physique de beau ténébreux, nous ne fesions pas partie du même monde. Les gazelles ne fraient pas avec les lions, surtout lorsqu'ils sont affamés de chair fraiche..."

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  8. Anaïs la working girl4 janvier 2012 à 14:43

    Ma citation:
    une conversation je dirai et elle est drôle

    -Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses, Barrons, déclarai-je.
    -Ah, non, protesta-t-il. je vous épilerai pas les jambes!
    -Comme si j'en avais envie! je parlais d'avoir une petite conversation, vous et moi.
    -Oh.
    -Qu'êtes-vous? demandai-je sans préambule
    -Le regard qu'il m'adressa était pure innocence.
    -Je ne vous suis pas.
    -Vous avez sauté d'une hauteur de dix mètres, dans cet entrepôt. Vous auriez dû vous briser une jambe, voir les deux. Alors, je répète: qu'êtes vous?
    Il esquissa un geste évasif.
    -Un type avec une corde?
    -Très drôle. je n'en ai remarqué aucune
    -Alors là, je n'y peux rien.

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  9. "-Tu changes de registres, on dirait! Jolie la gamine...D'où sors-tu?
    "Quoi qu'on vous dise, m'avez prévenue Barrons pendant le trajet, ne répondez pas. ravalez votre fichue fierté et bouclez-la." L'insultante remarque de Mc Cabe me donnait envie de hurler d'indignation, mais je me mordis les lèvres et ne pipai mot.
    -De mon lit, et elle y retourne bientôt.
    -Elle sait parler?
    -Uniquement avec ma permission, mais en général, elle a la bouche trop pleine pour discuter.
    Mccabe éclata de rire. uant à moi, mes efforts pour me taire étaient devenus inutiles: j'étais sans voix devant ces assauts de grossierté.
    -Quand tu auras fini avec elle, mets-la-moi de côté, veux-tu?
    Il m'observa longuement, parcourant mes courbes avec une lenteur paresseuse, mais avec une telle acuité que j'eus bientôt l(impression d'être nue sous son regard. Il me sembla qu'il décelait le moindre détail de mon anatomie, jusqu'à la marque de naissance sur ma fesse gauche, et à celle que j'ai sur le sein droit. Je vis ses narines se dilater, tandis qu'une étincelle de fièvre s'allumait dans ses yeux.
    ...

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  10. Anaïs la working girl4 janvier 2012 à 15:34

    ça te démangeait hein @Audrey lol

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  11. j'en ai trouvé d'autres mais celle-là récolte la palme.
    ouiiiii ça me dèmangeais. Mais je metiens d'en mettre ine autte qui pourait choquer les âmes sensible...

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