mercredi 7 novembre 2012

Phaenix Tome 1 : Les cendres de l'oubli


Couverture de Phaenix tome 1 : Les cendres de l'oubli
Attention, beaucoup de résumés du roman, décrivant le livre, circulent sur les sites littéraires. Ils en disent beaucoup trop, je préfère vous donner le texte de la Quatrième de couverture :

Anaïa a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d’université. Passionnée de musique et de théâtre. Elle mène une existence normale. Jusqu’à ce qu’elle fasse cette troublante série de rêves dans lesquels un jeune homme lui parle, et constate une mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus troublant encore : deux séduisants garçons se comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours…

Bouleversée par ces évènements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire pour comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme sœur.

L’avis d’Audrey :

Par où commencer, j’ai beaucoup d’impressions qui se bousculent dans ma tête après cette lecture…

Première impression, c’est un bon roman jeunesse qui séduira les plus romantiques d’entre nous, les lectrices avides de romances. Car le thème central est sans conteste une histoire d’amour. Il se lit comme du petit lait, le style est très fluide, facile, agréable… Ce livre glisse tout seul, les 435 pages s’enchaînent en un clin d’œil. Ce premier tome m’a beaucoup fait pensé à « Damnés » dans la relation entre les deux héros.

Les personnages sont parfois attachants, souvent agaçants, un peu touchants, et certainement émouvants… Une chose est certaine, ils nous accrochent. J’ai eu envie de bousculer Anaïa plus d’une fois, de hurler sur Eidan pour qu’il se mette à avouer des choses, de gifler Enry, bref ils sont exaspérants, mais au moins ils m’ont fait réagir !!!

Anaïa est une jeune héroïne, comme on en retrouve pas mal en littérature jeunesse, elle réussit tout ce qu’elle entreprend, excelle en musique, se retrouve en fac à 17 ans, dotée d’une chevelure à rendre jalouse toutes les filles autour d’elle, l’amie confidente, fille unique, toute gentille et naïve, qui manque de confiance en elle et découvre avec des yeux tous neufs sa vie d’étudiante… Parfois c’est fort sympathique, comme son premier cours en amphi,  ses sorties du samedis soir entre copines, les déjeuners à la cafet, les répétitions de musique, l’intérêt qu’elle suscite chez deux garçons… Parfois on tombe dans la caricature de la jeune étudiante !!!

Les caricatures il y en a pas mal. Les cours de théâtre m’ont rappelé les impros des cours de la « star académy », le héros affiche des lunettes de soleil, « un regard noir qui tue », une magnifique voiture décapotable, et une « bien plus grosse » ( je cite) pour d’autres occasions. Les messages entre copains sur les murs face book, les appels, messages et textos sur le « iphone », les recherches sur « Youtube »… Et oui nous sommes au XXIè sicle, un auteur jeunesse est-il obligé d’en passer par tous ces codes pour se faire comprendre?

Enfin mon plus gros point de stéréotype porte sur la couleur des cheveux de l’héroïne. Elle est rousse. Vous me direz et alors, tu chipotes ! Soit, je chipote, vous avez raison, mais j’en ai assez de lire un roman sur deux où l’héroïne est une magnifique rousse, j’ai l’impression qu’être rousse –attention je n’ai rien contre les rousses- représente un vieux fantasme éculé. Faut-il être rousse pour représenter une héroïne idéale et charismatique ? On a Cat dans « chasseuse de la nuit », on a Echo dans « Hors-Limite », on a Clary dans « La cité des ténèbres », on a América de "La Sélection", on a Kaitlyn dans « Prémonitions », on a Dany dans « Les chroniques de Mac Kayla Lane » (bon c’est une Irlandaise, ça peut se comprendre), Nora dan Hush Hush… Et j’en passe et des meilleurs, j’en oubli certainement, mais ce petit stéréotype, l’héroïne rousse à la magnifique crinière de feu qui attire le regard de tous, commence à m’agacer sérieusement !

Bon vous allez trouver que je suis méchante. J’ai encore des choses à redire, comme la longueur de l’intrigue, il se passe 400 pages avant qu’une ébauche de révélations –qu’on voit venir dès le départ d’ailleurs- commence à se profiler. Les dernières pages nous laisse en plan, et vlan, comme une porte claquée au nez, on ne saura rien de plus, si ce n’est qu’on voudra se jeter sur le tome 2.

Et là vous me direz "après tout ce que tu as dis tu voudras lire le tome 2 ?" Et bien oui, car j’y ai trouvé beaucoup de plaisir. Du plaisir à lire un style fluide, je le disais plus haut, de l’intérêt pour des personnages, qui bien qu’agaçant -Anaïa est d’une naïveté affligeante- arrivent à être attachants… Et puis il y a la force du thème. Le thème à peine évoqué en fin de roman, qui est original, jamais traité et amènera certainement à une belle suite. L’histoire du Phaenix remaniée par sa version asiatique… J’ai trouvé cela fort intéressant et novateur, il y a donc du potentiel, et je suis assez curieuse de voir comment Carina Rozenfeld va mener son deuxième tome. J’y attends une intrigue plus élaborée.

Et puis, surtout ce qui fait la force de ce roman, le talent de l’auteur, est la musique. La musique est présente à chaque chapitre, on a l’impression de la vivre en même temps que l’héroïne. On est comme elle, toute émue par des paroles, par la description que fait l’auteur de certains morceaux… A la fin, une « playlist du roman » nous attend, qu’on a envie d’écouter sur le champ. J’ai même regretté ne pas l’avoir vue plus tôt pour me passer les morceaux en même temps que ma lecture. Bon conseil pour ceux qui doivent entamer ce livre.

Bref il y a du pour, il y a du contre. Ce contre m’empêche de donner un coup de cœur. Mais dans l’ensemble j’ai pris beaucoup de plaisir, un bon roman jeunesse, une série très prometteuse d’après moi ! et oui je lirai le tome 2 sans aucun doute !

Citation:


"-Il n'y a pas de place pour caser mon violoncelle dans ta voiture.

Il se pencha encore, mais cette fois ses lèvres effleurèrent ma joue, tout près de mon oreille. Un frisson parcourut ma peau, hérissant tous les petits poils dans mon dos, sur ma nuque.


-J'en ai une autre. Une grosse. Je suis certain qu'elle te satisfera.


Il se recula, un sourire narquois aux lèvres."

7 commentaires:

  1. livre très sympathique !! :) merci audrey de me l'avoir prêté !

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  2. De rien Salomé, dommage tu es partie sans "Insaisissable"... Aux prochaines vacances.
    Que penses-tu de ma chronique, j'ai pas été trop sévère?

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  3. Wouah, tu étais... directe! Mais je me demande, car tu as l'air plutôt mitigée dans ta critique, si je pourrais aimer ce livre. Car il me tente beaucoup, je dois dire. Néanmoins, les héroïnes stupide me tombent rapidement sur les nerfs... Comme pour Damnés: j'ai bien aimé cette lecture, mais sans plus. Alors? Me conseillerais-tu ce premier tome de la série Phaenix?

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  4. Aude... C'est un livre qui plait. Et franchement il se lit tout seul. Je pense l'avoir préféré à Damnés. Si j'ai été aussi sévère c'est que j'ai senti un fort potentiel pas assez exploité. J'ai été déçue. Mais je garde espoir que ça va être une belle série.

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  5. comme la dit AUDE tu as ete directe ce livre me fait beaucoup penser a damne aussi et c'est vrai que se style d'histoir ma un peu saoulé mais bon livre sympa quand meme :)

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  6. Il est dans ma pal ! Faudrait que je me décide à l'en sortir ! ^^

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  7. alors moi livre fini hier au soir avis mitige je dois dire... Ce n est pas un mauvais livre mais il me manque quelque choses.. Le petit truc qui fait que!!!!

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