Quatrième de couverture :
"
La raison d'Ewilan vacilla. Qui avait révélé son Don à l'Institution ? Qui
était au courant qu'elle allait revenir et que son pas sur le côté la
conduirait dans le parc à cet instant précis de la journée ? Que savaient les
hommes qui l'avaient enlevée de l'Art du Dessin et de Gwendalavir ? "
L’avis d’Audrey :
Une
seule chose s’impose à mon esprit en refermant cet ouvrage, jamais je n’ai lu
un roman jeunesse d’une telle qualité d’écriture. D’une telle richesse
d’histoire sûrement avec « A la croisée des mondes », d’une qualité
d’intrigue et de suspense certainement avec « Harry Potter », mais
d’une telle écriture, poésie, émotion, finesse !!!! rarement, voire
jamais ! J’ai coché une dizaine de pages, voulant relever des tas de
citations, les unes plus belles que les autres. Si justement exprimées !
Je
suis émue au possible, enthousiasmée et triste, mais riche d’une lecture
magnifique qui vient continuer ma découverte de Pierre Bottero. Il est
incontestablement un maître incontournable en littérature jeunesse. Un auteur à
lire, un modèle à suivre, un poète, un humaniste, un conteur hors paire. Vous
l’aurez compris je suis fan et archi fan.
J’étais
complètement tombée sous le charme de sa première trilogie « La quête
d’Ewilan », ce nouveau volet, ouverture d’une seconde trilogie reprenant
les mêmes personnages, ne fait que confirmer mes attentes, et plus encore.
Nous
retrouvons Ewilan et Salim, profitant de leurs premières vacances après le
début de leurs apprentissages respectifs. L’art du dessin pour l’une, devenir
un marchombre accompli pour l’autre. Ils se retrouvent donc et s’apprêtent à
retourner dans leur monde, à la rencontre des parents adoptifs de Mathieu, le
frère d’Ewilan. Dès leur arrivée, ils sont attaqués, Ewilan est enlevée, Salim,
se réveille dans une angoisse insoutenable. Il est seul, sans défense, dans un
monde qui n’est plus le sien. Il a perdu la seule personne qui compte pour lui.
Le
roman se découpe en trois parties, une première très noire, assez angoissante,
sur cette captivité d’Ewilan, droguée, privée de ses dons, et tous les efforts
de Salim pour l’en sortir. La seconde très touchante sur la reconstruction
progressive de la jeune fille. Oui on parle de reconstruction, car elle est
détruite, ce n’est plus que l’ombre d’elle-même lorsqu’elle sortira de cet enfer.
La troisième impose de l’action et met en place un plan de vengeance, où Ewilan
sera aidée de ses anciens compagnons Alaviriens. Tout le roman se passe dans
notre monde, cette fois-ci.
Un
fil conducteur nous tient en émoi, tout le long du roman. Il s’agit de cet
indéfectible amour que se portent les deux jeunes adolescents. C’est avec une
tendresse, une sensibilité, et même une passion inouïe que Bottero révèle tout
son talent de romantique et nous offre les plus belles déclarations amoureuses
qu’il m’ai été données de lire depuis longtemps. Les plus belles en roman
jeunesse c’est certain.
Et
puis quel bonheur de retrouver tous les compagnons de route de la première
trilogie. Et de les retrouver s’adapter si facilement au monde moderne ! On
a toujours autant de plaisir à lire les combats d’Edwin, la souplesse d’Ellana,
la fougue de Siam. On retrouvera un Maniel différent et étonnant. On fera la
connaissance de nouveaux personnages très attachants, comme Maximilien et
Illian… Et puis une fin encore ouverte, nous donnant très envie de retrouver
tout ce petit monde.
Enfin,
ma chronique serait incomplète si je ne parlais des deux héros. Ewilan, (qui n’est
pratiquement plus nommée Camille), n’est plus rien d’une jeune fille insouciante.
Elle a été brisée, et c’est un personnage plus mature et plus sombre que nous
retrouvons, qui fait preuve de sagesse et de beaucoup d’émotion. Quant à Salim,
face aux épreuves il a perdu de son humour, mais il apparaît encore plus
héroïque dans ce tome. On prend beaucoup de plaisir à le suivre se transformant
en loup…
C’est
magique, c’est magnifique, c’est un incontestable coup de cœur. Je vais prendre
mon temps pour lire les deux suivants car je sais pertinemment qu’après eux je
quitterai définitivement tous ces personnages attachants. J’en suis triste par avance, alors je vais faire durer le plaisir, encore un peu...
Citation :
« Il
se tut. Ewilan avait porté la main à sa joue. Elle le caressa doucement du bout
des doigts alors qu’une vague brûlante déferlait sur le garçon. Elle n’avait
pas eu un geste d’une telle précision depuis…
Elle
ouvrit la bouche.
-Salim…
Voix
rauque, éraillée. Portée par un sentiment plus fort que la mort.
-Salim…
je t’aime. »
Allez
une autre :
« Tout à coup
Salim ne fut plus là. A sa place se tenait le loup noir qu’Ewilan connaissait
bien. Elle se baissa pour caresser son épaisse fourrure.
-Je crois que
finalement je te préfère sous cette forme. Tu es doux, chaud et silencieux. Un
amour de peluche que je… »
Tu me permet d'avoir des échos positives sur ce livre voire cette saga
RépondreSupprimerPetite Bulle
Oui, je ne vais pas en rajouter, j'ai déjà été bien longue, mais je suis conquise à 200%!!!!
RépondreSupprimerPour tous ceux qui ne se lanceraient pas dans l'aventure, face à des couvertures qui font très jeunesse. Foncez quand même, les illustrations sont certes accès jeunesse, mais tant de maturité dans l'histoire et dans l'écriture, qu'il faut vraiment dépasser le cap des couvertures!
RépondreSupprimerLa première série des Ewilan a bénéficié de nouvelles couvertures me parlant déjà bien plus, elles sont assez jolies ^__^
RépondreSupprimerToujours autant de plaisir à retrouver Ewilan qui est malmenée durant ce tome. Mais on voit grandir cet amour pur entre Salim et elle. Les épreuves qu'ils vivent les renforcent et les font mûrir. Le petit bémol : le retour dans "notre" monde bien moins attrayant que Gwendalawir...
RépondreSupprimerJe t'avais dit que l'histoire entre Salim et Ewilan était merveilleuse. j'adore leur relation!
RépondreSupprimerContente que tu sois sous le charme. moi je suis conquise!