Quatrième de couverture :
- Tu as perdu la fiole, Circenn ?Te rends-tu compte du danger que tu fais courir à notre peuple ? Circenn Brodie connaît l'importance de cette relique sacrée. Il rassure Adam, le fou de la cour des faës grâce au sort qu'il a jeté, la fiole lui reviendra dès qu'une main se sera posée sur elle. Des siècles plus tard, Lisa Stone admire la collection du musée de Cincinnati lorsqu'elle se trouve précipitée au XIVe siècle, devant le colossal Circenn qui n'avait pas prévu qu'un humain pourrait voyager dans le temps.
L’avis d’Audrey :
Très difficile de rester objective lorsque je commence un roman de Karen Marie Monig, car je suis immensément fan de la série « Les chroniques de Mac Kayla Lane ». Ainsi, dès qu’un nouvel Highlander sort je me sens obligée de le lire.
Or, j’ai bien du mal à retenir mon agacement face à beaucoup de redondances par rapport aux autres tomes de la série, (si comme moi vous avez lu les premiers édités, soit à l’heure actuelle, 5 volets à cette série)…Oui, encore une fois, les mêmes clichés romantiques utilisés, voire usés par l’auteur !
Effectivement, une fois de plus, nous avons un Highlander grand, fort, magnifique et puissant qui cache un lourd secret. De l’autre nous avons une jeune femme forte, belle, aux cheveux blonds-roux, qui n’a pas eu une vie facile, n’a pas connu d’homme dans sa vie, et résiste au charme du Laird écossais. Encore une fois on a une jeune femme américaine venue d’une autre époque qui tombe amoureuse de l’Ecosse. Qui perdra, après de nombreux chapitres de patience contenue, ses dernières résistances dans des bras, au combien envoûtants de son seigneur de guerre. Et nos deux héros finiront par se vouer une passion amoureuse démesurée. On a tous les clichés : la perte de la virginité (que l’on retrouve systématiquement à chaque nouveau tome), la possessivité du seigneur écossais (idem), la grossesse surprise (idem)…et bien sûr la part d’histoire, de magie et de faës qui fait l’originalité de cette série. J’ai eu l’impression de relire le même roman pour l’énième fois…
Et pourtant j’adore retrouver cette atmosphère historique, on est véritablement plongé au cœur d’une Ecosse médiévale. Si j’y ai vu quelques fois certains anachronismes, cela reste assez bien raconté. Et puis j’aime le style très lisse de KMM. Elle n’a pas sa pareille pour décrire de la romance. Certes on est pas mal dans de la caricature, mais cela reste de la caricature agréable. Et puis il y Adam. On retrouve notre cher Adam Black…L’elfe noir maléfique. Il est toujours aussi sympathique, et on apprend certaines choses sur lui, qui le rendent plus humain, plus sensible.
La fin m’est apparue assez bâclée.
Alors certes, peu de surprise dans ce nouveau volet, rien de nouveau, une romance encore assez prévisible… Mais j’avoue qu’au fil de la lecture on commence à voir certains éléments se tisser en une certaine logique, quelques détails ou lumières nous apparaissent finalement comme un petit complément à l’autre série célèbre citée plus haut : « Les chroniques de Mac kayla Lane ».