lundi 22 juillet 2013

Les chaînes du Dragon

Couverture de Les chaînes du dragon

Résumé:

Maltraité par un père ombrageux, Stolon se protège en se faisant passer pour un idiot et une brute épaisse. Ainsi, le jour où son père meurt, désarçonné par un cheval trop fougueux, Stolon, héritier du fief d’Hurog, est regardé par toutes et tous comme un incurable benêt. Il aura fort à faire pour montrer son vrai visage et imposer son autorité, seul ou presque contre tous, mais avec le secours de la magie d’Hurog. Il a découvert sous le donjon un squelette de dragon enchaîné. Ces ossements ont des pouvoirs, tantôt favorables, tantôt maléfiques, et leur secret est détenu par Oreg, orphelin d’un vieux mage, qui, dès la mort du père, passe au service du fils. Stolon, Ciarra sa soeur, Oreg et quelques fidèles devront s’exiler pour échapper au sort que leur réservent les traîtres, et le jeune seigneur d’Hurog devra déployer toute sa vaillance et sa ruse pour empêcher l’ennemi de mettre la main sur la source du pouvoir : les ossements de dragon.



L'avis d'Audrey:

J'ai commencé la série de romans fantasy que nous offre Patricia Briggs, auteur que j'affectionne pour d'autres séries d'un genre plus proche  de la bit-lit: "Mercy Thompson" et "Alpha et Oméga". Il me paraissait donc normal de continuer avec ce cinquième tome. En effet, voici déjà 5 tomes réunis dans une série du nom de "Sianim". Sauf qu'il n'y a aucun lien d'un roman à l'autre, excepté les deux premiers. Vous pouvez donc lire cet ouvrage de manière totalement indépendante...

Grace aux titres précédents, je plongeais dans des récits d'aventure, dans des contrés étranges, des intrigues de Mages très puissants, de magie, de change-formes... bref des récits assez dépaysants, légers avec ce brin de fantasy et de style que j'aime chez cette auteur.

Sauf que ce dernier roman m'a semblé bien trop décousu, et je me suis perdue en cours de route.

Certes dans "Les chaînes du dragon", on ne suit absolument rien des tomes précédents. Nous sommes dans un tout nouveau contexte, et ce n'est plus une héroïne mais un jeune garçon que nous suivons de près. Il n'a aucun pouvoir, si ce n'est être l'héritier du maudit royaume d'Hurog. Cela me paraissait bien, de changer un peu de registre...pourquoi pas. 

Ainsi, beaucoup de choses m'ont plu d'un premier abord. Notamment le personnage du héros. Un mélange de victime et de personne charismatique, entre le héros et le anti-héros. Stolon a été maltraité par son père, laissé pour mort à l'âge de douze ans, évènement qui lui a laissé des séquelles, tous le pensent simple d'esprit... et pourtant il se cache  derrière cette image. Pendant ces sept années il joue au simplet pour avoir la paix et nourrit son esprit à la bibliothèque. Il s'entraîne aussi assidûment au combat et commence à affirmer sa personnalité du haut de son physique de guerrier. Une personnalité qui sera influencée par un drôle de personnage qui croise sa route. 
Oreg est le fantôme qui parcourt le château d'Hurog. Il est intimement lié à l'Hurogmestre par un anneau, sorte de lien de fidélité, tel un maître et un esclave. A la mort du père tyrannique de Stolon, Oreg remet l'anneau à son fils aîné et noue avec lui des liens qui ne cesseront de se renforcer. Stolon deviendra à ses 21 ans le nouvel Hurogmestre. Mais il doit encore attendre un peu...
Sauf que les manigances de pouvoir autour des royaumes ne cessent, et certains ambitieux usurpent le pouvoir au fils "simplet" de Hurog. Stolon prend la fuite bien déterminé à prouver et à retrouver son autorité et ses terres. C'est à la tête d'une petite troupe aguerrie et fidèle que Stolon va se montrer tel un véritable chef, un stratège intelligent et encore un peu maladroit, un combattant de la trempe de son père qui apprend ce qu'est la véritable guerre sur le terrain.

J'aime bien les récits de quête avec de joyeuses troupes à la Tolkien, alors j'ai aimé suivre ces personnages. 
Mais au bout d'un moment j'en ai eu assez de cette fuite, j'ai eu envie que Stolon soit plus actif et qu'il y ait des actions déterminantes. 
Mais surtout l'auteur nous balade de personnages à d'autres. nous allons parfois faire un tour du coté de la cour royale. L'auteur change ainsi de narrateur pour nous donner une vue d'ensemble sur ces fameuses manigances de pouvoir, et tous ces noms de personnages et leurs enjeux particuliers m'ont embrouillée. 

Mais vous connaissez peut être Patricia Briggs et son goût pour faire un peu traîner les choses, pour prendre le temps que ses personnages trouvent en eux des réponses... Alors je me suis presque endormie sur le roman. Je me suis poussée à le finir. 
C'est fort dommage, car les personnages sont réellement attachants, mais surtout la fin est merveilleuse, dans tous les sens du terme, elle contient son lot de révélations, de magie, de bouleversements qui vont construire le héros. Dommage que la fin ne soit pas arrivée avant, et que Patricia n'ai pas continué à l'exploiter! 

Pour ma part une grosse déception.

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