lundi 16 janvier 2012

Les chroniques de Mackayla Lane Tome 2 - Fièvre Rouge



Résumé :

Je suis une sidhe-seer, une humaine capable de voir les faës, ces effrayantes créatures d'un autre monde installées parmi nous depuis des millénaires et dissimulées sous des voiles d'illusion. Mon univers a commencé à se fendiller à la mort de ma sœur, et j'ai l'impression que, depuis, il n'en finit plus de s'effondrer. Je ne parle pas seulement de mon petit monde personnel: il s'agit aussi du vôtre. Les murs entre humains et faës sont en train de s écrouler. Et je suis la seule à pouvoir nous sauver.

L’Avis d’Audrey :

Nous avions passé tout le premier tome à nous demander, dans un suspense haletant, si il allait enfin se passer un petit quelque chose entre Mac et Jéricho. Et bien, la patience est de mise apparemment avec cette série. Madame Karen Marie Moning a décidé de jouer avec nos nerfs. Cependant, ce jeu est très fin, subtil et jubilatoire. Car effectivement rien n’est acquis, ni entre ces deux personnages, ni dans l’intrigue. En effet, l’histoire ne cesse de se compliquer, devient de plus en plus prenante, au fur et à mesure de la lecture, on est comme subjugué par cette histoire et ces personnages.

L’histoire débute toujours à la librairie « Barrons Bouquins & Bibelots », où notre chère héroïne est logée. Dès le départ elle se retrouve menacée de mort, abandonnée, seule face aux « ombres » menaçantes. Jéricho et Fiona, sonnent aux abonnés absents…Elle trouve l’aide de Vlane, le faë si sexy qui semble la suivre de près. Les deux passent un marché, et l’histoire commence, pour ainsi dire. Jéricho se sépare de Fiona, sa libraire et maîtresse. Celle-ci semble avoir pêché par jalousie, en voulant se débarrasser de Mac. C’est comme cela, que « Mademoiselle Lane » se voit confier « Barrons- Bouquins & Bibelots » et le poste de nouvelle libraire, mais pas encore, et loin de là, de nouvelle maîtresse.
Ce serait trop simple !
La librairie prend alors un rôle dominant dans cette histoire. Tout au long de la série, on retrouvera avec bonheur, tout comme Mac, ce refuge chaleureux et douillet qui abrite tant de livres et d’histoires.  « Barrons- Bouquins & Bibelots » est un personnage à part entière dans la saga.

C’est une Mac, moins blonde qu’au début, moins naïve, plus ingénieuse face aux difficultés, mais surtout plus déterminée que jamais à trouver des réponses, que nous retrouvons dans ce nouveau tome. Elle cherche des réponses sur le monde parallèle des faës,  à ses pouvoirs, sur le meurtre de sa sÅ“ur, et bien sûr, sur celui qui lui a sauvé la vie et qui se montre toujours aussi rustre et mystérieux, Jéricho Barrons.
Dans sa quête, elle va être confrontée à des choix, des décisions difficiles, des nouvelles rencontres, quelques informations croustillantes…Elle avance petit à petit avec plus de maturité de force et de détermination.

Si l’histoire d’amour traîne à s’installer, le jeu des personnalités est un véritable match verbal. A chaque chapitre on compte les points entre Mac et Jéricho. On s’amuse à parier qui aura le dernier mot, cette fois-ci, ou encore si Jéricho va enfin lâcher un sourire, ou une gentillesse.
Et puis il y a une ou deux scènes bien ficelées qui nous donneront un peu d’espoir quant à l’attirance réciproque de ces deux personnages hors-du commun … Je n’en dis pas plus !

Enfin, et surtout, ce qu’il faut souligner c’est l’humour. Un humour à toutes les pages. Une autodérision de l’héroïne impayable. Ses pensées comme ses répliques sont un vrai trésor.
On aimerait toutes ressembler à Mac, et pas que physiquement, aussi pour sa philosophie, son humour et sa volonté. Elle n’est pas parfaite, se plaint souvent, s’avoue parfois futile et superficielle (les remarques sur son look, ses vernis ou sa coupe de cheveux, sont anthologiques), mais elle retombe toujours sur ses pieds et tente d’avancer, et par la même occasion de s’affirmer.
Et s’affirmer passe aussi par se faire respecter des hommes, ou de l’Homme. Celui qui est le plus dur à maîtriser : Jéricho !

Citation :
« Barrons et moi avions notre façon à nous de communiquer. Nous tenions des conversations silencieuses lors desquelles nous pouvions exprimer par le regard tout ce que nous ne formulions pas à haute voix, et nous nous comprenions à la perfection.
Vous êtes le personnage le plus imbu de lui-même que j’ai jamais rencontré ! Ne m’exclamais-je donc pas.
Si vous massacrez un autre de mes tapis de collection, j’aurai votre peau, s’abstint-il de rétorquer.
Je ne peux pas vous empêcher de fantasmer, ne répliquais-je pas.
Je n’ai que faire d’une gamine comme vous dans mon lit, mademoiselle Lane, garda-t-il pour lui.
Rassurez-vous, ne répondis-je pas. Même si c’était le seul endroit dans tout Dublin à l’abri du haut Seigneur, je ne voudrais pas y aller !
-Vous pourriez bien finir un jour par changer d’avis sur ce point.
Il avait parlé d’une voix si basse qu’elle en était presque inaudible, mais si rauque qu’un frisson nerveux me parcourut. »

Cette idée de communication silencieuse est purement géniale !!!

2 commentaires:

  1. Je la trouve également géniale cette "communication" qu'ils ont entre eux ;)

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  2. Nan mais c'est vrai, fallait y penser, cette auteur a eu quelques très bonnes idées sur cette série. je crois qu'elle va avoir du mal à faire mieux.

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