La trilogie italienne Tome 1 : Sur tes yeux

Résumé :

Elena a vingt-neuf ans. Restauratrice d'art à Venise, elle se passionne pour son métier et consacre toutes ses journées à la fresque d'un palais de la lagune. Du moins, jusqu'à l'arrivée de Leonardo, un jeune chef cuisinier d'origine sicilienne, venu ouvrir un restaurant dans la Sérénissime. Très vite, Leonardo perce à jour la véritable nature d'Elena : un ange qui cache en lui un démon tourné vers les sens et le plaisir. Un démon que lui seul pourra libérer, mais à une condition : qu'Elena ne tombe jamais amoureuse de lui.

Attention ! Scènes de sexes explicites

L'Avis d'Alily :

J'en connais une qui va se dire ''Encore une histoire érotique à la fiftty shades of grey ?''. En même temps, la recette est gagnante et populaire ces temps-ci alors why not ? Je dois dire que j'ai été surprise. À regarder la couverture, elle est commune avec le genre érotique. Aussi, le résumé nous laisse penser qu'on y retrouvera une histoire semblable en effet. Mais...

Oui il y a un mais. Bien qu'effectivement des scènes érotiques sont pressentes, je trouve que l'auteur a su très bien doser tous ses sujets. Et en refermant le livre, je ne reste pas avec l'impression que j'ai lu une romance érotique.

Commençons par le début. Elena est restauratrice d'œuvres d'arts. Elle a 29 ans, a quelques ami(e)s proches, dont Filippo pour qui elle craque quelque peu. Elle travaille dans un palais et fera la connaissance de Leonardo, un chef cuisinier qui est venu à Venise pour développer son projet. Pensant que sa vie la satisfait, elle s'apercevra du contraire lorsqu'elle apprendra à mieux connaître Leonardo. Celui-ci veut lui faire découvrir le plaisir dans la vie, sans attache. Alors on comprend qu'il se passera entre eux deux, une aventure avec date limite.

J'ai aimé l'histoire, lire Elena qui tente de se connaître en faisant de nouvelles expériences. Par contre, je dois dire que je l'ai trouvée un peu laxiste sur le pardon. Le genre de fille qui souffre et qui fait tout pour souffrir. En même temps, l'auteur nous embarque dans un tourbillon d'émotions. Les genres de jeu de couple du style, "nous ne sommes pas ensembles mais ensemble" et "nous sommes libres quand même". Ils se sentent effectivement libres de faire ce qu'ils veulent. Ce coté là m'a toujours un peu frustré et j'ai  embarqué malgré moi dans le jeu.

Mon personnage préféré pour l'instant reste Filippo. Le jeune homme pour qui Elena avait le béguin au tout début, avant que l'histoire ne se complique en mettant Leonardo dans l'équation. Je l'ai trouvé mature, affectueux avec Elena. Il semble vraiment épris d'elle et le voir souffrir est triste. 

L'amie d'Elana, Gia, est aussi drôle à suivre. Elle est une croqueuse d'hommes et pour elle, il faut profiter de la vie et des hommes. Son côté excentrique met une petite touche d'humour au récit. Pour le personnage de Leonardo...on s'en repassera. J'aime que l'auteur n'ai pas choisi comme héros masculin un énième homme d'affaires riche comme crésus avec un certain pouvoir. Elle a choisi cuisinier comme profession. Ce qui colle très bien avec le genre de Leonardo. Genre que je n'affectionne pas vraiment. Je lui aurait donné quelques baffes sans hésiter. J'ai hâte de le découvrir davantage car il semble cacher quelque chose et j'aimerais bien savoir quoi ! Peut-être se retrouvera-t-il dans mes bonnes grâces qui sait ?

Enfin, pour ma part, j'ai bien apprécié ce livre, sans qu'il tombe dans mes coups de cœur pour ce genre. J'ai hâte de lire la suite pour en savoir plus sur ce joli petit monde.