mardi 17 juillet 2012

June : Le souffle

Couverture de June


Quatrième de couverture :



-          Tu peux partir, June, tu peux refuser d'apprendre à te servir du Souffle. Mais c'est ton héritage. Cela te rattrapera toujours.

-          Mon héritage ? Et si je n'en veux pas, moi, de cet héritage ?



Il y a encore quelques mois, ma vie était simple. Mais depuis que j'ai découvert ce pouvoir qui pulse en moi, tout a basculé. On me dit que je suis la dernière héritière des Sylphes, et que je suis la seule à pouvoir rétablir l'harmonie dans le monde. Une quête dangereuse m'attend, vers des terres dont je n'ai jamais soupçonné l'existence...



L’avis d’Audrey :



Ce livre est tout simplement lyrique, une vraie poésie. Ce roman ne s’intitule pas Le Souffle, ce roman EST Le Souffle. Calme, serein, lent… La subtilité, la finesse de l’écriture  de l’auteur apparaît comme un murmure à notre oreille.

J’ai eu l’impression que le style de Manon Fargetton, se mêlait, ou plutôt se fondait dans l’intrigue, pour ne faire qu’un. Cela ne m’était pas arrivé depuis très longtemps, peut être depuis ma lecture du Parfum  de Patrick Suskind, véritable chef d’œuvre où les senteurs transpirent à chaque page. Ici, tout n’est que douceur et volupté, tels les flux d’air qu’apprend à maîtriser l’héroïne. Ainsi le Souffle semble animer les mots, les phrases, les pages…



Le Souffle est un ouvrage hors du commun, on est loin, très loin de ce qui  est publié actuellement en littérature jeunesse…mais cela donne un bon coup de rafraîchissement. Beaucoup de descriptions, l’intrigue et les personnages prennent le temps… On débute avec l’impression de lire un roman dystopique, puis on se retrouve dans un endroit « féerique » complètement imaginaire…et on termine avec la nette impression de lire un roman de Fantasy.



Cependant , pour ma part, j’ai eu du mal à boucler ma lecture, j’ai trouvé trop de lenteur…je me suis ennuyée, notamment dans la seconde partie où il ne se passe pratiquement rien.



La première partie m’avait réellement charmée. On découvre June, une jeune fille recueillie avec son frère Locki, par sa tante, à la mort tragique de leurs parents. Ils vivent tous deux insouciants et inséparables, avec leur tante et « ses filles ». Oui, ils vivent au milieu de femmes, dans une maison close. Aussi, le jour où un client influent veut posséder June, elle se retrouve prise au piège. Elle et Locki quittent la ville et leur seule famille précipitamment. Ils sont poursuivis… L’étau se resserre, heureusement June entend un chant qui l’appelle…ce chant les mènera vers un refuge insolite, au cœur des nuages… Commence alors pour eux une nouvelle vie. Plus qu’une vie, une quête, car June apprend qu’elle est la clef de l’harmonie sur terre, dernière héritière du souffle, le pouvoir des Sylphes.



Le début de l’intrigue apporte son lot d’émotions, d’actions, de rebondissements…on est très vite embarqué et attiré vers ces jeunes héros malgré eux. Par contre dès la seconde partie les révélations mystiques arrivent, et j’avoue que j’ai eu du mal à avaler cette mythologie… Peut être, et certainement, car elle n’a rien à voir avec les éternels thèmes habituels. Ici, en même temps que June, on vit dans les nuages, on joue avec l’air et les arbres…on apprend à connaître le savoir des Sylphes. Alors certes c’est très poétique, original et doux, mais j’ai quand même eu l’impression de me retrouver dans une lecture très jeune, « au pays des Bisounours », et je me suis parfois lassée.

La dernière partie nous amène un peu plus de piquant, de révélations, et enfin, une histoire d’amour…car oui il y en aura une. Amatrice de romance, n’attendez pas une histoire d'amour en premier plan, elle ne sera que secondaire. Mais il y en a quand même une très jolie.



En conclusion, un avis mitigé, mais pas négatif. Surtout la nette impression, que cette jeune auteur a du talent et qu’elle tente un peu l’impossible, amener les jeunes à lire de belles choses, plus que des choses qui font succès, leur faire "lire de l'écriture" et non plus une série de dialogues et d'actions rocambolesques... Pour cela elle a un mérite fou! Je suis quand même très curieuse de connaître la suite et de retrouver un trio très attachant que je vous laisse découvrir!



Citation pour toutes les romantiques :



« - June ? murmure-t-il, indécis face à mon silence.

Je me tourne vers lui, et la douceur de son regard balaye une bonne part de mes doutes. Ce que je veux, c’est lui. Lui tout entier. Il m’est urgent de l’aimer. Vital. Me sentant plus vulnérable que je ne l’ai jamais été, je dis :

-          Aimer ? Montre-moi. »



June est une trilogie, dont le deuxième volet, Le choix est attendu pour 2013.


6 commentaires:

  1. WOW j'adore ta chronique... J'aurais bien besoin de ce souffle durant mes vacances ... je vais essayer de clancher Anita Blake pour le lire durant mes vacances... Il est dans ma PAL depuis peu !

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  2. Froggy mort de rire, entre June et Anita Blake, il n'y a pas un faussé il y a un précipice géant!!!
    Quant Anita dégaine, June réfléchis et ferme les yeux...
    On n'est pas dans la même catégorie. June c'est du coton, du doux, du tendre.
    Merci en tout cas !

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  3. audey comme d'hab tu ma donné envie de lire ce livre !! :)
    j'ai plus beaucoup de livre dans ma PAL donc j'èspere qu'il y fera parti très bientot :)

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  4. quelle est la situation initiale et l'element pertubateur svp ?

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  5. Pour ma part:
    la situation initiale: June et Locki vivent dans un borfel avec leur tante, insouciants.

    L'élément perturbateur: le jour où le maire veut "posséder" June, elle fuit la ville accompagnée de son frère, les deux s'embarque dans l'inconnu, l'aventure...

    Voilà mon avis. Je peut tenter de répondre pour le reste du schéma narratif mais je risque d'en dévoiler à ceux qui n'ont pas lu le roman.
    Sinon petit message sur mon mail.
    Je suis curieuse de savoir pourquoi le schéma narratif de ce livre t'intéresse?

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  6. Tu me donnes encore plus envie de le découvrir. Il va falloir que je me décide, vraiment.

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