mercredi 23 mai 2012

La maîtresse de Rome

Couverture de La maîtresse de Rome



Quatrième de couverture :



Jeux du cirque, banquets, orgies, complots…  dans cette formidable saga antique, Kate Quinne fait revivre avec panache l’univers dépravé et sanglant de la Rome du Ier siècle.



Jeune esclave juive soumise aux caprices de l'arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Anus le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s'emploie de son mieux à les séparer. Cette dernière n'est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas à être remarquée de l'aristocratie romaine... et d'un dangereux admirateur : l'empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.



L’avis d’Audrey :



Un péplum haletant, intrigue, romance et violence sous l’Empire Romain…


J’avais peur de traîner ma lecture sur plus d’une semaine, (chose que je déteste), du fait de la taille conséquente de ce roman, qu’on peut clairement qualifier de pavé. Le format est géant, et c’est près de 540 pages qui attendent le lecteur. Et pourtant j’ai avalé cette lecture en quelques jours. On ne peut difficilement lâcher le récit, tant il est riche, prenant, et surtout réaliste.



L’auteur nous plonge dans une période de l’histoire, bien reculée, mais qui fascine toujours autant, celle de l’antiquité, celle de la « grandeur et décadence de l’Empire romain », pour reprendre une citation célèbre. Certes, tous les clichés connus sur cette période de l’histoire y sont présents,  les relations bisexuelles, pédophiles, incestueuses et adultères…Bref la dépravation des meurs. Mais surtout le thème de la concubine impériale,  de l’esclavage, des jeux du cirque et gladiateurs, des cultes mystérieux, des complots de pouvoirs, etc. Bref de ce qui a réellement fait la réputation d’une partie de la population de l’Empire romain. Car n’oublions pas que le récit est centré sur Rome, les Patriciens (nobles), l’entourage impérial.



Ainsi, le lecteur découvre les « malheurs » de Thea, jeune esclave de 14 ans au service de Lépida. On s’attache assez rapidement à cette héroïne, on la suit pendant près de 15 ans. Elle est forte et pourtant toujours soumise elle sait relever la tête, elle sait rester digne. C’est l’Héroïne par excellence. Autour d’elle on découvre une série de personnages. Si certains personnages symbolisant l’ennemi le méchant, le mal, vous ont un jour fait froid dans le dos, vous n’avez pas encore connu, Lépida, ni l’empereur Domitien. Là vous allez avoir votre dose de « méchants » pour un bout de temps, je pense. Arius le Barbare, invincible, sans peur, qui achève ses victimes sans un regard, et fond dans les bras de Thea, fera succomber toutes les romantiques qui sommeillent.  Mais il y a aussi, le sénateur Maximus, son fils, sa fille Sabine, mais aussi Vix, Justine, Julie… Tous ces personnages, fictifs ou réels qui vous embarqueront dans une grande saga.



Effectivement en terminant ce récit on découvre, grâce à un écrit de l’auteur, que beaucoup de faits et de personnages relatés ont réellement existé. Certains témoignages ont inspiré l’auteur. Aussi, si on trouve parfois l’histoire trop tirée par les cheveux, ou terrifiante, il semblerait, que tout cela se passait ainsi.



Pour ma part, j’ai réellement été embarquée d’un bout à l’autre de l’intrigue. On retient son souffle plus d’une fois, on a le cœur qui bat, on souffre, on se repose peu. Le style est soigné et original, on a une narration à plusieurs voix. Parfois le narrateur est Thea, parfois, Lépida, parfois nous avons le point de vue des hommes de cette histoire. Parfois on a un bref témoignage de Julie. Bref, on alterne, on ne s’ennuie jamais.



Alors, c’est riche. L’intrigue ne s’arrête pas une seconde, le lecteur suit pendant des années ces personnages si différents, qui ont tous des parcours opposés, et se retrouvent autour du personnage central de l’Empereur. C’est ainsi que le lecteur découvre une partie de l‘Histoire romaine. Les mœurs et les ambitions des gens de pouvoir.



Si je ne mets pas mon coup de cœur, c’est que j’ai trouvé le récit noir, de bout en bout. Tant de souffrances, tant de machiavélisme, de corruption, de méchanceté…J’ai eu du mal à respirer, et j’ai attendu tout le long que l’auteur laisse un peu tranquille ses personnages et fasse le choix d’une happy-end.

Les dernières pages nous laissent enfin sur quelques notes positives, et nous promettent de suivre certains jeunes personnages dans une future suite.

Pourquoi pas !




6 commentaires:

  1. Je suis ravie que cette lecture t'ait emportée, tout comme moi ! Je me reconnais beaucoup dans ton billet ! Et en effet, Domitien, c'est pas un rigolo hein :O Il m'a vraiment effrayée et j'étais toujours "sous tension" quand il apparaissait :O
    Au plaisir de te lire,
    Cajou

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  2. Je suis ravie que cette lecture t'ait emportée, tout comme moi ! Je me reconnais beaucoup dans ton billet ! Et en effet, Domitien, c'est pas un rigolo hein :O Il m'a vraiment effrayée et j'étais toujours "sous tension" quand il apparaissait :O
    Au plaisir de te lire,
    Cajou

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  3. Merci Cajou, par contre je n'ai pas d'info sur la suite, mais j'espère bien qu'il y en aura une!

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  4. Mm intéressant, j'hésitais un peu quant à son acquisition mais au vu de ta chronique, je pense que je vais profiter de l'édition chez France Loisirs pour me le procurer ^__^

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  5. Luna fonce, aucun risque d'être déçu, surtout qu'il est sorti en format poche, tu ne te ruineras pas!

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  6. Je me suis matée "Spartacus" récemment, je ne serai sans doute pas dépaysée avec ce livre lol!

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